Facebook - force probante

Le Conseil constate, à l’instar de la partie défenderesse, que la page Facebook ouverte par la requérante après son arrivée en Belgique présente une image bien différente du profil particulièrement vulnérable de la jeune femme faiblement éduquée et traumatisée qu’elle invoque à l’appui de sa demande d’asile.

La requérante reconnaît qu’elle est l’auteur de sa page Facebook et que les photos publiées sont bien les siennes. Les explications contenues dans la requête selon lesquelles, sur sa page Facebook, la requérante aurait menti sur son parcours scolaire et qu’elle aurait en réalité appris à lire et à écrire en Belgique ne convainquent par ailleurs pas le Conseil. Ces explications ne sont en effet nullement étayées et eu égard aux autres anomalies relevées dans l’acte attaqué, le Commissaire général a légitimement pu considérer que les publications précitées constituent une indication supplémentaire de l’absence de crédibilité de ce récit. (CCE 27 mars 2015, n° 142 097). 

08/07/2015