Actualités
Eloignement vers le Maroc d’une personne déchue de la nationalité belge
Le Conseil a jugé en chambres réunies qu’une personne qui avait été condamnée en Belgique pour participation à une organisation terroriste puis déchue de la nationalité belge pouvait être éloignée vers le Maroc. Il a, en effet, considéré que cette personne ne démontrait pas que son renvoi vers le Maroc l’exposerait à un risque de torture ou de traitements inhumains ou dégradants contraires à l’article 3 de la Convention européenne de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales (CEDH).
Palestinien de Gaza bis
Le Conseil confirme en chambres Réunies sa jurisprudence sur l’accessibilité du poste-frontière à Rafah. Il s’agit d’un élément crucial lors de l’évaluation des demandes de protection internationale des ressortissants palestiniens de Gaza.
Heure de l'envoi recours EU
Il n’y aura plus d’intervention immédiate du Conseil pour examiner des fax lorsque ceux-ci seront reçus au Conseil durant la semaine entre 17h et 8h du matin ainsi que les week-ends ou les jours fériés.
Par conséquent, pour les recours introduits les jours ouvrables entre 17h et 8h du matin, les jours fériés ou pendant le week-end, les requérants qui estiment que leur requête est à ce point urgente qu’elle requiert une réaction immédiate, doivent contacter par téléphone le greffier de garde du Conseil du Contentieux des Etrangers.
Agissements contraires aux buts et principes des Nations Unies
Le Conseil confirme l’exclusion du statut de réfugié et du statut de protection subsidiaire pour une ressortissante marocaine. Il estime, en effet, qu’il existe des raisons sérieuses de penser qu’elle s’est rendue coupable d’agissements contraires aux buts et principes des Nations Unies.
Le Conseil en chiffre - mise à jour mensuelle
Depuis 2019 le Conseil publie mensuellement ses principales statistiques récentes sur son site web. Vous les trouverez sous CCE – Le Conseil en chiffres – Chiffres actuels. A la première page vous retrouverez année par année et en fonction de la procédure le nombre de recours introduits et les arrêts rendus pour chacun des contentieux (plein contentieux ou annulation), ensuite le total des recours introduits et des arrêts rendus par mois ainsi que la moyenne mensuelle.
Palestinien de Gaza - situation récemment modifiée
Le Conseil ordonne des mesures d’instruction complémentaires en raison de la modification de la situation depuis la décision du Commissaire général.
Les deux parties confirment l’importance de l’accessibilité du poste-frontière à Rafah lors de l’évaluation des demandes de protection internationale des ressortissants palestiniens de Gaza.
Ordre public et sécurité nationale
Quand seul le ministre compétent peut mettre fin au séjour d’un étranger, toute décision ultérieure de prendre un ordre de sortie du territoire ne peut également être prise que par ce ministre. En outre, dans cette situation, la décision de donner un ordre de quitter le territoire n’est possible que sur la base légale expressément prévue à cet effet.
Décision de reconduite à la frontière d’un ressortissant rwandais
Au vu des rapports produits par le requérant, la situation générale prévalant au Rwanda, à l’égard des opposants au régime, est préoccupante, mais il y a lieu de vérifier si le requérant présente un profil à risque, tel que décrit dans ces rapports.
Eloignement d’un étranger constituant une menace pour l’ordre public ou la sécurité nationale vers le Maroc
Il peut être décidé sur la base du seul comportement d’un étranger qu’il constitue une menace pour l’ordre public ou la sécurité nationale telle qu’une décision de fin de séjour et un ordre de quitter le territoire sont justifiés. Il n'est pas nécessaire que l'étranger concerné ait été effectivement condamné.
Pas d’extrême urgence si une première demande de protection internationale est à l’examen.
Le Conseil a jugé que lorsqu’une première demande de protection internationale est encore à l’examen, l’étranger qui a introduit cette demande ne peut pas invoquer l’extrême urgence pour solliciter la suspension d’une mesure d’éloignement en faisant valoir que l’exécution de cette mesure est imminente. En effet, la demande de protection internationale suspend de plein droit l’exécution de la mesure d’éloignement.